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NAO 2024: 750 € de PPV, un complément d'intéressement de 500 € en moyenne et quelques clopinettes
Le Mémento Sud, la mise à jour 2023 est à télécharger ici 

 

Le déclin social est-il inéluctable ?

Le déclin social est-il inéluctable ?

 L’évolution de sa politique sociale rend si peu attractive notre entreprise que tous les indicateurs sociaux nous placent en bas du tableau des Caisses d’épargne et des banques du Groupe. Mais la CEIDF dort sur ses 2 oreilles puisque les résultats sont excellents.

Bilan 2021 du rapport d’expertise Syndex à l’appui :

  • Les effectifs en CDI sont pour la 1ère fois en décroissance depuis 2018 (-2%). Le volume d’embauches est élevé avec 489 recrutés en 2021, mais le nombre de 573 sorties est bien supérieur.
  • Le taux de démissions de 3,2% situe la CEIDF au-dessus de la moyenne des Caisses. Sont concernés les moins de 30 ans pour 36% et les 30-40 ans pour 51%
  • 56% des ruptures de période d’essai sont à l’initiative du salarié
  • Le turn-over a augmenté de 5 points depuis 7 ans. Il est de 12% en 2021 contre 8,6% en moyenne dans les autres Caisses.
  • 39% de salariés embauchés en 2016 seraient encore présents à la CEIDF en 2021.
  • Un taux d’absentéisme élevé de 9,82% sans effet COVID. Le nombre de jours d’absence équivaut à 105 ETP qui s’ajoutent aux 84 postes manquants.
  • 10,7% des salariés ont bénéficié d’une promotion
  • Le passage vers le statut de cadre nécessite en moyenne 12 ans.
  • 71% d’entre eux n’ont pas connu de revalorisation pérenne, hors promotion.
  • Une comparaison de la moyenne des rémunérations avec une banque du groupe en IDF, la BP Rives de Paris atteste que la CEIDF n’est pas la mieux lotie comme le directoire aime le rappeler à loisir. Rémunération moyenne de 47006 € à laquelle il faut ajouter 4013 € d’intéressement est de 51420€ à la CEIDF.

         A la BP Rives de Paris, la rémunération globale moyenne de 54420 € est plus élevée soit 45248 € et une         épargne salariale de 9.172 €.

  • Le faux ami de la formation: un budget important et un taux d’accès élevé mais confrontés à la pénurie des effectifs qui usent les équipes sollicitées pour accompagner.
  • Un éclairage macro sur la charge de travail à la BDD de la part des experts du cabinet SYNDEX montre que :
  1. Les objectifs ne sont pas ajustés aux réalités du vécu au quotidien
  2. Les référentiels d’activités ne sont pas adaptés et trop figés
  3. Les portefeuilles client sont mal dimensionnés.
  4. Le temps commercial se contracte en raison du report de tâches des absents et des exigences croissantes de l’entreprise.

 Malgré tout ça le directoire s’enferre à prendre des décisions qui aggravent une situation déjà critique. Ainsi, le choix à la BDD de partager l’accueil entre COFI et SARCP sans avoir évalué le report des taches est inconséquente.

Plus globalement, l’entreprise s’appuie systématiquement sur le Digital en réponse à la surcharge de travail. Dernier exemple en date : Le crédit 100% digitalisé mis en œuvre sans aucune étude d’impact.

 Quel est le seuil de rupture ? Des salariés ont quitté le navire, quelques-uns ont franchi le pas en protestant contre cette politique.

Pour SUD, il est grand temps de réagir de l’intérieur pour transformer l’avenir.

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