Règlement intérieur, mis à jour ?
Le règlement intérieur est mis en conformité avec la loi et certains articles nourrissent toujours le débat.
Q : L’art. 8 concernant la tenue vestimentaire n’est toujours pas clair et devrait être précisé. Des salariés ont été sanctionnés pour le non-respect de cette partie du RI. C’est une question de société dont la portée n’est pas anodine.
R : Pour la direction les salariés doivent respecter les « conventions », un standard de la banque.
SUD : Mais que recouvre une tenue correcte, soignée ? Notion sujet à interprétation, différente selon la hiérarchie qui laisse place à l’arbitraire, variant selon la zone géographique ? Ou encore selon le genre, homme ou femme.
Q : Les élus Sud demandent à connaître les mesures mises en place par la direction pour éviter les conflits d’intérêts qui sont mentionnés à l’art.20 en des termes insuffisamment explicites.
R : La direction rappelle qu’il existe un outil de déclaration. Tout un chacun se doit de se conformer aux notes de service Groupe et se former en elearning sur le module de l’éthique professionnelle.
SUD: Rien de plus ? dans un milieu bancaire où les relations de proximité avec les courtiers pour ne citer que ce thème ont déjà posé problèmes ? Davantage d’encadrement et des règles claires sont souhaitables pour tous.
Suivi de la réorganisation BDR
Q : La direction a-t-elle identifié des salariés à reclasser ? Dans l’affirmative, combien et quelles propositions ? Lors de la phase pilote les chargés banque au quotidien ont-ils rencontré des problèmes informatiques ?
Les chargés de banque au quotidien sont issus du marché des entreprises et des institutionnels. Dans la phase pilote, chacun a continué à travailler son marché. Est-ce que la non-mutualisation des marchés est liée à la seule phase pilote ?
R : 2 salariés sont à reclasser avec maintien de l’activité sur site distant pour l’un et un repositionnement à la DS2C pour l’autre. Le « lot 1 » du pilote « banque au quotidien » a subi quelques perturbations informatiques, résolues aujourd’hui. La mutualisation des marchés n’est prévue que dans les lots 2 et 3 à venir à partir de janvier 2023.
IARD, on cherche le SAV
Q : Sud a constaté une forte dégradation des conditions de prise en charge des sinistres IARD. Le délai moyen de traitement d’un sinistre auto est de 43 jours et moins de 2 mois pour la MRH. Le hic : un tiers des sinistres auto et habitation ne sont pas résolus dans un délai de 2 mois.
R : La problématique semble connue, BPCE Assurances étend ses horaires afin de satisfaire aux demandes, 100 ETP supplémentaires sont prévus en 2023.
SUD : En espérant que ces recrutements soient pérennes et que BPCE change ses process.
Part variable en baisse : la direction confirme mais minimise
Q : Le fil rouge part variable s’effiloche : Aux vues des résultats à fin septembre 2022, l’enveloppe serait réduite de 10%. Il est demandé que l’impact sur ETP et objectifs des nouveaux entrants soit neutralisé pour 6 mois au lieu de 3 actuellement.
R : Il est envisagé la mise en place d’un dispositif de correction de l’indicateur satisfaction en fonction de l’absentéisme et à l’occasion des NAO, d’entériner la neutralisation des nouveaux entrants pour 6 mois.
SUD : Depuis la cuvée PV 2023 a été livrée. Gueule de bois dans les agences à la lecture des critères de déclenchement. Sud revient sur le sujet dans un tract à paraitre.
Flex Office pour le pôle finance et la D2T
Q : Sous couvert de faciliter les échanges, FLEX OFFICE nous voilà ! Comme à son habitude, la direction avance masquée. Pas moins de 200 salariés sont concernés par ce projet et vont être baladés. La question qui se pose pour l’avenir est la suivante : du Flex Office à quelle hauteur ? Sera-t-il encore possible d’accueillir si besoin 100% du personnel ? Sud constate que le flex est à la mode dans les Caisses. Certaines d’entre elles le pratiquent à grande échelle et louent une partie de leurs locaux.
R : Pas de ça chez nous, dixit François de Laportalière.Les travaux prévus à Athos permettent de regrouper le pôle finance et la D2T. Selon la direction, les espaces sont réaménagés pour favoriser les échanges et créer davantage de transversalité. Le réaménagement se fait sur la base de l’occupation réelle et la mutualisation des postes individuels. Les bureaux seront mutualisés sur la base de 7 à 8 postes pour 10 personnes, taux d’occupation actuel.