Flash
NAO 2024: 750 € de PPV, un complément d'intéressement de 500 € en moyenne et quelques clopinettes
Le Mémento Sud, la mise à jour 2023 est à télécharger ici 

 

TELETRAVAIL RESEAU: dose homéopathique ou effet placebo?

Le télétravail a vu le jour aux forceps dans les fonctions support. Avant la pandémie, seuls les cadres du siège l’avaient testé de manière très discrète. La direction n’avait confiance qu’en ses directeurs et reculait des 4 fers pour négocier un télétravail à plus grande échelle.

La pandémie aura permis de sauter le pas, la direction de la CEIDF a pu mettre les salariés à l’épreuve et ceux-ci n’ont pas démérité. Ils travaillent bien voire plus quand leur hiérarchie n’est pas derrière leur dos ! Pour autant, les accords de TT que nous avons fait évoluer petit à petit ne sont pas des modèles du genre. Des entreprises plus généreuses ont fait mieux laissant plus d’autonomie dans l’organisation de ce dernier, prévoyant au moins 2 jours par semaine, des frais pris en charge et un décompte des heures travaillées.

 Faudra-t-il un regain de vigueur du corona virus pour que les salariés des agences puissent à leur tour bénéficier du TT ?

 Depuis janvier, les secteurs Louvre et Fontainebleau seraient en test.

Seraient…En réalité, concurrence oblige, il a fallu afficher une volonté de mettre en œuvre le télétravail pour retenir l’attention de nouveaux entrants sur le réseau en manque de personnel.

Les élus Sud obstinés par nature réclament tous les mois un retour d’expérience des collègues choisis pour tester le TT. La direction botte en touche tous les mois repoussant au mois suivant l’état des lieux.

Il faut dire que tous les atouts pour un test réussi ne sont pas réunis : 1 jour par mois pendant 6 mois pour tous les volontaires sauf les COCO qui sont exclus de facto. C’est un TT à dose homéopathique. Et même à ce rythme, peu d’entre eux ont pu exercer à domicile ! Ce test n’avance pas et il nous rappelle ô combien, celui du siège quand la direction faisait de son pire pour enliser le projet.

Pourtant, quel souffle d’air donné aux salariés du réseau qui sont sur la sellette du 1er janvier au 31 décembre !