Manager, tout un art !
On peut être un bon expert et ne pas être fait pour manager.Si l’entreprise vous accompagne par des formations, des séminaires voire des coachings, son objectif étant d’obtenir grâce à vous la performance de l’équipe que vous dirigez, certaines qualités préalables sont requises pour y arriver. Ces qualités sont d’autant plus importantes à la CEIDF que la pression est forte et la performance attendue énorme.
Beaucoup de managers de la CEIDF sont des managers investis et humains. Et c’est une gageure eu égard aux résultats imposés par nos employeurs.
Créer une cohésion dans l’équipe, faciliter la mise en confiance, répondre aux difficultés techniques des collègues, être un facilitateur des process et des actions, s’adapter aux situations changeantes, avoir un discours serein sont les ingrédients pour que les petites mains produisent à plein.
Malheureusement,
il arrive que certains dérapent ou n’y arrivent pas : le manager va réagir à chaud, s’énerver, hausser la voix, créer des clans. Les équipes alors démotivées, défiantes se recroquevillent. Ajouter à cela une charge de travail à la hausse et des objectifs très élevés et c’est une vie d’enfer à laquelle il faut faire face.
Les conséquences d’un management toxique sont multiples et souvent très graves.
On pense bien sûr aux démissions qui constituent une échappatoire, au mal être ou à des relations de travail dégradées qui cassent le collectif. Mais dans certains cas, ça peut aller encore plus loin : harcèlement, violences sexistes, racistes voire sexuelles, burn-out.
SUD travaille activement sur le sujet de la souffrance au travail et de la dégradation des conditions de travail sous toutes ses formes.
On est là pour écouter, conseiller, intervenir auprès des hiérarchies et du service santé au travail.
L’employeur est tenu d’agir car il doit vous garantir des conditions de travail de nature à préserver votre santé physique et mentale. SUD est l’intermédiaire pour signaler tous les dysfonctionnements. La loi peut nous y aider, elle a prévu le droit d’alerte en cas d’atteinte aux droits des personnes. L’élu SUD peut avec l’accord du salarié concerné saisir l’employeur pour qu’il procède à une enquête en vue de prendre les mesures nécessaires pour remédier aux manquements.