Le partage de la richesse produite, parlons-en avec des chiffres à l’appui !
Alors que la CEIDF performe encore en 2022 dans la plupart des domaines, et fait mieux que le réseau des Caisses d’Épargne sauf sur le plan de la satisfaction client, les salariés ont-ils été rétribués à due proportion ? Non, sans aucun doute.
Sur la période 2017-2022, le Résultat net a augmenté de 50% quand la rémunération moyenne n’augmentait que de 16%.
Si en montant notre rémunération variable fluctue chaque année, pour autant quand on raisonne en valeur relative on constate qu’elle est d’une redoutable stabilité.
L’expert mandaté par le CSE dans son rapport sur la situation économique et financière en 2022 de la CEIDF a retraité le résultat pour approcher la notion de répartition de la valeur ajoutée entre les différentes parties : L’investissement, l’état via l’impôt sur les sociétés, les sociétaires et les salariés.
Pour les salariés l’intéressement et les rémunérations variables pèsent en moyenne 12% sur la période 2016-2022 alors que sur cette même période le poids des mises en réserves compte pour 54,6%, l’IS 24,6% et la rémunération des sociétaires 9%.
Cet exercice met en lumière la part insuffisante revenant aux salariés dans la répartition de la richesse créée. Si le niveau d’intéressement dépend du résultat net de chaque exercice, le directoire joue sur les autres éléments pour contenir cette rémunération variable dans une enveloppe qu’il a prédéterminé. Depuis des années il privilégie la mise en réserve des résultats au détriment de la rémunération des salariés.