Plus aucune organisation syndicale ne défend la part variable. Pour Sud le vent n’a pas tourné. Nous sommes constants. C’est un mode de rémunération qui met les salariés sous une pression disproportionnée au regard des sommes en jeu et Sud est contre.
Pas un jour ne passe dans le réseau sans qu’on y fasse référence puisqu’elle marche de pair avec la PCO. Outil de pression par excellence, elle n’est plus de mise chez nos concurrents qui l’ont depuis longtemps intégrée dans la rémunération fixe. Seraient-ils plus vertueux que les Caisses d’épargne ?
En tous cas, pas étonnant qu’elle ne motive pas les commerciaux. Ceux qui produisent tant et plus font leurs comptes : plafonnée à 12% pour les coco, les cofi, les sarcp, budgétée et contingentée de sorte qu’elle évolue peu et surtout pas autant que nos résultats. Ses critères d’attribution sont ingérables et obscurs.
Sud en demande la suppression depuis qu’elle a été mise en place pour le pire puisqu’elle a remplacé des primes mensuelles dont celle d’ancienneté qui évoluait tous les 3 ans. Individualiser la rémunération c’était le graal à l’époque pour nos dirigeants qui ont pu alors en finir avec les augmentations générales, les primes pour tous. L’égalité, quelle horreur ! Le collectif, pouah !
Aujourd’hui à l’heure où la satisfaction client est difficile à gagner, ne faut-il pas miser sur la qualité ? Sur la durable relation plutôt que sur le nombre ? Quant à dire que nos jeunes recrues préfèrent la revalorisation de leur rémunération mensuelle fixe et des objectifs pilotables sur l’année, Sud ne se lasse pas de le faire savoir au directoire. Les chiffres des départs des salariés de la CEIDF parlent d’eux-mêmes.
En bref changeons de cap ! Vive le fixe !