Jeudi 7 décembre s’ouvrait la première réunion de négociation salariale (NAO). Avec un atterrissage de l’inflation à 4% pour 2023 chiffre INSEE et des mesures salariales 2022 insuffisantes pour enrayer la perte de notre pouvoir d’achat, chacun était en droit d’attendre de la CEIDF deuxième banque du Groupe, le versement d’une Prime de Partage de la Valeur (PPV) conséquente pour compenser les 1,7% d’augmentation générale royalement proposés par BPCE (proposition qui n’a pas encore été signée par les OS).
Il n’en sera rien. Didier Patault endosse le rôle du vilain Père Fouettard. Pour beaucoup d’entre nous, il n’y aura pas grand-chose à mettre sous le sapin le 25 décembre. Manifestement, notre directoire n’en rien à faire.
La riposte est incontournable,
Sur le versement d’une prime que nous sommes en droit d’avoir compte tenu d’un résultat net de 186 M€ pour 2023 loin d’être catastrophique et de la place de la CEIDF tant au sein des Caisses d’Épargne que du Groupe.
Comment ne pas se comparer au Crédit Mutuel qui annonce entre autres mesures une augmentation générale de 2,2% et une PPV de 3.000€ ?
Comment ne pas réagir face à la provocation du Directoire ?
Il est temps pour D. Patault de regarder en face les salariés. Avec une rémunération moyenne de 36 K€ pour les techniciens en IDF (chiffre 2022), qu’est-ce qui nous retient de partir ?
Peut-être est-il temps pour le Président de faire valoir ses droits à la retraite s’il ne veut pas se mettre à dos tous les salariés en colère ?
Pour Sud, face à un dialogue social inexistant le seul levier c’est de faire grève.